Mandalore Partners est une plateforme de Venture Capital (capital-risque) as a Service pour les investisseurs, qu'ils soient des particuliers (famille, entrepreneurs...) ou des entreprises (PME/ETI/Grandes entreprises) qui optimise leurs investissements financiers et stratégiques.
Particulièrement actif dans l’Insurtech, Mandalore Partners fait son propre mapping Insurtech et a développé une méthodologie dès 2019. En 2021, alors que les acteurs de l’Insurtech ont largement évolué, Mandalore Partners réalise un nouveau mapping de ce secteur en pleine expansion.
Pour cela, nous avons procédé en trois étapes :
1) Définition et structure de l’Insurtech
2) Benchmark des cartographies Insurtech existantes
3) Conclusion sur le mapping Insurtech Mandalore Partners
1 - Définition et structure de l’Insurtech
A l'instar des Fintech, on nomme Insurtech (ou Assurtech, en français) les startups du monde de l'assurance. Les Insurtech s'appuient sur les nouvelles technologies pour innover et proposer de nouveaux modèles et produits d'assurance. Le secteur est en plein boom et draine les capitaux comme le montre le rapport « CB-Insights Insurtech report Q1 2021 » avec plus de 7 milliards de dollars d’investissements en 2020 contre moins de 2 milliards de dollars en 2016.
On peut répartir les Insurtechs en quatre grandes catégories :
l’innovation sur les produits d’assurance afin de proposer de nouvelles propositions de valeurs : néo-assureurs (comme Alan ou Luko), assurance collaborative (comme Otherwise ou Inspeer) ou paramétrique (comme Descartes Underwriting), etc.
l’amélioration des process de distribution qui réduit les frictions entre assureurs-assurés : brokers (comme Wefox) et comparateurs (comme LeLynx.fr).
les services aux assureurs et aux courtiers pour obtenir une meilleure gestion interne des compagnies d’assurances : SaaS (comme Qape), process optimization (comme Akur8) Data & Analytics (comme Dacadoo), etc.
les services aux assureurs et aux courtiers pour avoir une meilleure relation avec leurs clients : claim / payment / policy management (comme omni.us), lutte anti-fraude (comme Shift Technology), marketing.
2 - Benchmark des cartographies Insurtech existantes
Une fois le secteur Insurtech défini, Mandalore a réalisé un benchmark de onze cartographies Insurtech existantes.
On constate alors qu’il existe trois grands types de mapping :
- Les mapping classiques avec une approche par chaîne de valeur (produit, distribution, services), approche utilisée par KleinBlue, Mandalore Partners, Insurtech Map, Ailancy, Oliver Wyman, Capgemini, PwC. Cette approche est la plus utilisée car elle permet de se représenter aisément les dynamiques du marché et surtout le positionnement de chaque start-up.
- Les mappings originaux avec une approche qui peut se faire par tendances, leveraged technology, ligne métier (Ailancy), parcours client (Matteo Carbone), ancienneté (OW).
- Par ailleurs, des mappings hybrides peuvent exister et se révéler tout à fait pertinents : ligne métier (ou technologie) vs. chaîne de valeur (comme Ailancy peut le faire).
3 - Conclusion sur le mapping Insurtech Mandalore Partners
La méthodologie retenue par Mandalore Partners en 2019 est plutôt classique : il s’agit d’une segmentation du marché Insurtech par chaîne de valeur.
Cependant, elle se différencie du mapping classique et très médiatisé KleinBlue parce qu’elle utilise, comme Capgemini (qui ne fait pas de mapping mais juste une segmentation) quatre catégories en divisant la catégorie « services » en « gestion opérationnelle » et « customer management ». Klein Blue, mapping le plus médiatisé en France ne distingue que 3 catégories.
Par ailleurs, elle se concentre sur l’Europe comme Ailancy dont la cartographie est peu médiatisée alors que KleinBlue se focus sur la France. Seul le mapping d’Ailancy a un scope européen mais il n’est pas très médiatisé.
Enfin, Mandalore Partners a tenu à créer des sous-catégories afin de segmenter encore plus précisément le marché.
Pour conclure, si dans l’approche Mandalore Partners la segmentation du marché présente une légère particularité (quatre catégories selon la chaîne de valeur), c’est surtout au niveau des sous-catégories et du scope géographique que notre mapping innove.