L'assurance-vie est le placement préféré des Français. Elle combine fonds en euros garantis et supports en unités de compte, permettant d'investir sur tous les marchés (actions, obligations, immobilier, matières premières). C'est une solution idéale pour valoriser son patrimoine à long terme, tout en bénéficiant d'avantages fiscaux significatifs.
Cependant, l'assurance-vie peut également répondre à des besoins ponctuels de trésorerie. En cas de besoin de liquidités, plusieurs solutions s'offrent à vous : le rachat, l'avance, ou encore le crédit adossé à votre contrat d’assurance-vie. Examinons ces trois options et identifions celle qui est la plus adaptée à votre situation.
Les trois options de financement via l'assurance-vie
1. Le rachat de l'assurance-vie : un retrait définitif
Le rachat d’un contrat d’assurance-vie consiste à retirer une partie ou la totalité des fonds investis. Il peut être partiel, ce qui permet de maintenir le contrat actif avec un capital réduit, ou total, entraînant alors la clôture du contrat. Le rachat est souvent envisagé lorsque l’épargnant a besoin d’une somme conséquente de manière ponctuelle ou souhaite utiliser son capital pour un projet spécifique.
Avantages du rachat :
Souplesse d’utilisation : Vous pouvez disposer de votre épargne à votre guise, en retirant le montant qui vous convient, sans frais d’intérêts (pour les contrats sans frais de rachat).
Fiscalité réduite après 8 ans : Après 8 ans, les gains bénéficient d’un abattement fiscal de 4 600 € pour une personne seule et de 9 200 € pour un couple. De plus, la taxation est réduite à 24,7 % au lieu de la flat tax de 30 %.
Inconvénients du rachat :
Impact fiscal avant 8 ans : Si le rachat a lieu avant les 8 ans du contrat, les gains sont soumis à la flat tax de 30 % ou au barème de l'impôt sur le revenu majoré de 17,2 % de prélèvements sociaux, ce qui peut être pénalisant.
Perte de capital : Un rachat total entraîne la clôture du contrat, et même un rachat partiel réduit le montant investi, diminuant ainsi le potentiel de gains futurs.
2. L'avance sur assurance-vie : un prêt temporaire auprès de l'assureur
L'avance est un prêt accordé par l'assureur sur la base des fonds déjà investis. Elle permet d’obtenir de la trésorerie sans toucher au capital de l'assurance-vie, tout en continuant à bénéficier de ses avantages fiscaux et de la performance du contrat.
Avantages de l'avance :
Neutralité fiscale : Aucune imposition sur les sommes avancées, sauf si l’avance n’est pas remboursée, auquel cas elle est requalifiée en rachat.
Conservation de l’épargne : Le capital reste investi, ce qui permet de continuer à profiter des avantages fiscaux et de la performance de l’assurance-vie.
Inconvénients de l'avance :
Coût élevé : L'avance est soumise à des intérêts facturés par l’assureur, souvent supérieurs au rendement des fonds en euros. De plus, des frais fixes peuvent s’ajouter, rendant cette option coûteuse.
Durée limitée de remboursement : L'avance doit être remboursée dans un délai de 3 ans, renouvelable deux fois, ce qui peut ne pas convenir à tous les souscripteurs.
3. Le crédit adossé à l'assurance-vie : une solution flexible et rapide
Le crédit adossé à l'assurance-vie est une alternative intéressante qui permet d’obtenir des liquidités sans toucher au capital investi. Des plateformes comme Pledger offrent des crédits spécifiquement conçus pour les détenteurs d’assurance-vie, avec des conditions souvent plus avantageuses que celles des avances classiques.
Avantages du crédit adossé à l'assurance-vie :
Flexibilité et rapidité : Les conditions de remboursement sont plus souples que celles des avances, et le crédit peut être accordé rapidement.
Préservation du capital : Contrairement au rachat, le capital de l’assurance-vie n’est pas diminué, permettant ainsi de maintenir le potentiel de rendement et les avantages fiscaux.
Taux d'intérêt compétitifs : Les crédits adossés à l’assurance-vie, comme ceux proposés par Pledger, peuvent offrir des taux d’intérêt compétitifs, inférieurs à ceux des avances d’assurance.
Inconvénients du crédit adossé à l'assurance-vie :
Frais additionnels : Certains établissements peuvent appliquer des frais de dossier ou de gestion qui augmentent le coût total du crédit.
Conditions d’octroi variables : Bien que l’assurance-vie serve de garantie, l’octroi d’un crédit dépendra de la politique de risque de l’institution prêteuse.
Quelle option choisir pour répondre à vos besoins de trésorerie ?
Le rachat convient pour des besoins de liquidité à long terme ou pour des contrats d’assurance-vie récents ou peu performants. Il est idéal si l’épargnant est peu ou pas imposé.
L'avance est adaptée pour des besoins urgents et de courte durée, surtout si vous pouvez rembourser dans le délai imparti. Elle est préférable pour les contrats anciens ayant généré des gains importants.
Le crédit représente une option flexible et rapide pour ceux qui veulent préserver leur capital tout en obtenant des liquidités. Avec des solutions comme Pledger, il peut être particulièrement attractif en termes de coûts et de conditions.
Conclusion
Le choix entre rachat, avance, ou crédit dépend de votre situation personnelle, de vos besoins financiers et de vos objectifs à long terme. Pour des besoins de trésorerie ponctuels et immédiats, le crédit adossé à l'assurance-vie offre une solution intéressante, permettant de préserver le capital tout en bénéficiant de conditions avantageuses.