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Secondary Markets Amidst Decreased Insurtech Funding

The Rise of Secondary Markets Amidst Decreased Insurtech Funding

The Insurtech sector, once a magnet for venture capital (VC) funding due to its potential to revolutionize the insurance industry, has recently experienced a significant slowdown in new investments. Economic uncertainties and a more cautious investor mindset have contributed to this decline in primary market activity. As a result, secondary markets—where stakeholders can trade existing shares of private Insurtech companies—have become increasingly important. These markets now serve as a critical source of liquidity for investors and employees, especially as securing new funding rounds becomes more challenging.

A Shift in Insurtech Investment Dynamics

The Insurtech industry, known for its innovation in streamlining and digitizing traditional insurance services, has been notably affected by the broader economic downturn. According to Fintech Global, funding for Insurtech companies in the U.S. dropped by 67% year-over-year, reflecting a shift from growth-oriented investments to a focus on profitability. This change in investment strategy has left many Insurtech firms struggling to raise new capital. In this environment, secondary markets have emerged as a vital alternative, providing a means for stakeholders to realize value from their investments when primary market opportunities are scarce.

With companies staying private longer and facing challenges in attracting new capital, secondary transactions offer a crucial lifeline. Early investors and employees can turn to these markets for liquidity, as traditional funding rounds become more difficult to secure. This trend is supported by BCG, which notes that the Insurtech hot streak has cooled, underscoring the necessity of alternative liquidity solutions.

Secondary Markets as a Response to Funding Challenges

The slowdown in Insurtech funding has led to significant discounts in secondary market valuations. According to Insurance Business Magazine, many Insurtech companies are trading at valuations up to 40% lower than their last funding rounds. This reflects the broader challenges these companies face in securing new capital. Despite these discounts, investor interest in secondary Insurtech shares remains strong, driven by the potential for long-term gains once market conditions improve.

Secondary markets provide investors with a more affordable entry point into the Insurtech sector, which continues to be seen as a high-risk, high-reward industry. The attractiveness of these markets is heightened by the correction in primary market valuations from their previous highs. For Insurtech companies, engaging in secondary market transactions not only helps sustain investor interest but also provides much-needed liquidity to employees holding stock options, which might otherwise be difficult to monetize. Insights from Tenity reinforce the role of secondary markets in offering liquidity solutions amidst a challenging funding environment.

Looking Ahead: The Future of Insurtech Secondary Markets

As the Insurtech industry continues to navigate through a period of reduced funding, secondary markets are expected to play an increasingly critical role. The anticipated recovery of the IPO market could provide better pricing benchmarks, potentially stabilizing valuations and making secondary investments more appealing. However, until that recovery materializes, secondary markets will remain a key mechanism for liquidity in the Insurtech sector.

Moreover, as Insurtech companies mature and look for ways to sustain growth without relying solely on new VC rounds, secondary markets will provide a necessary outlet for early investors and employees to capitalize on their holdings. This trend is likely to persist, particularly as Insurtech continues to attract attention for its innovative potential and the ongoing digital transformation of the insurance industry. Insurance Times, highlights that while funding has plummeted, secondary markets are stepping in to offer much-needed support and liquidity.

In conclusion, the decline in Insurtech funding has underscored the growing importance of secondary markets as a vital tool for liquidity and investment. As the Insurtech industry adapts to new financial realities, secondary markets are poised to remain central to its continued growth and evolution.

Sources:

  1. Funding for Insurtech companies in US dropped by 67% YoY as investors pull back - Fintech Global

  2. Insurtech’s Hot Streak Has Ended. What’s Next? - BCG

  3. Global Insurtech funding falls below $1 billion in Q1 2024 - Insurance Business Magazine

  4. Insurtech funding: The state of Insurtech in 2024 - Tenity

  5. US Insurtech investment activity in freefall as funding declined 78% YoY - FinTech Global

  6. Insurtech funding plummets in Q1 2024 - Insurance Times

Faut-il privilégier un rachat, une avance ou un crédit avec une assurance-vie en cas de besoin de trésorerie ?

L'assurance-vie est le placement préféré des Français. Elle combine fonds en euros garantis et supports en unités de compte, permettant d'investir sur tous les marchés (actions, obligations, immobilier, matières premières). C'est une solution idéale pour valoriser son patrimoine à long terme, tout en bénéficiant d'avantages fiscaux significatifs.

Cependant, l'assurance-vie peut également répondre à des besoins ponctuels de trésorerie. En cas de besoin de liquidités, plusieurs solutions s'offrent à vous : le rachat, l'avance, ou encore le crédit adossé à votre contrat d’assurance-vie. Examinons ces trois options et identifions celle qui est la plus adaptée à votre situation.

Les trois options de financement via l'assurance-vie

1. Le rachat de l'assurance-vie : un retrait définitif

Le rachat d’un contrat d’assurance-vie consiste à retirer une partie ou la totalité des fonds investis. Il peut être partiel, ce qui permet de maintenir le contrat actif avec un capital réduit, ou total, entraînant alors la clôture du contrat. Le rachat est souvent envisagé lorsque l’épargnant a besoin d’une somme conséquente de manière ponctuelle ou souhaite utiliser son capital pour un projet spécifique.

Avantages du rachat :

  • Souplesse d’utilisation : Vous pouvez disposer de votre épargne à votre guise, en retirant le montant qui vous convient, sans frais d’intérêts (pour les contrats sans frais de rachat).

  • Fiscalité réduite après 8 ans : Après 8 ans, les gains bénéficient d’un abattement fiscal de 4 600 € pour une personne seule et de 9 200 € pour un couple. De plus, la taxation est réduite à 24,7 % au lieu de la flat tax de 30 %.

Inconvénients du rachat :

  • Impact fiscal avant 8 ans : Si le rachat a lieu avant les 8 ans du contrat, les gains sont soumis à la flat tax de 30 % ou au barème de l'impôt sur le revenu majoré de 17,2 % de prélèvements sociaux, ce qui peut être pénalisant.

  • Perte de capital : Un rachat total entraîne la clôture du contrat, et même un rachat partiel réduit le montant investi, diminuant ainsi le potentiel de gains futurs.

2. L'avance sur assurance-vie : un prêt temporaire auprès de l'assureur

L'avance est un prêt accordé par l'assureur sur la base des fonds déjà investis. Elle permet d’obtenir de la trésorerie sans toucher au capital de l'assurance-vie, tout en continuant à bénéficier de ses avantages fiscaux et de la performance du contrat.

Avantages de l'avance :

  • Neutralité fiscale : Aucune imposition sur les sommes avancées, sauf si l’avance n’est pas remboursée, auquel cas elle est requalifiée en rachat.

  • Conservation de l’épargne : Le capital reste investi, ce qui permet de continuer à profiter des avantages fiscaux et de la performance de l’assurance-vie.

Inconvénients de l'avance :

  • Coût élevé : L'avance est soumise à des intérêts facturés par l’assureur, souvent supérieurs au rendement des fonds en euros. De plus, des frais fixes peuvent s’ajouter, rendant cette option coûteuse.

  • Durée limitée de remboursement : L'avance doit être remboursée dans un délai de 3 ans, renouvelable deux fois, ce qui peut ne pas convenir à tous les souscripteurs.

3. Le crédit adossé à l'assurance-vie : une solution flexible et rapide

Le crédit adossé à l'assurance-vie est une alternative intéressante qui permet d’obtenir des liquidités sans toucher au capital investi. Des plateformes comme Pledger offrent des crédits spécifiquement conçus pour les détenteurs d’assurance-vie, avec des conditions souvent plus avantageuses que celles des avances classiques.

Avantages du crédit adossé à l'assurance-vie :

  • Flexibilité et rapidité : Les conditions de remboursement sont plus souples que celles des avances, et le crédit peut être accordé rapidement.

  • Préservation du capital : Contrairement au rachat, le capital de l’assurance-vie n’est pas diminué, permettant ainsi de maintenir le potentiel de rendement et les avantages fiscaux.

  • Taux d'intérêt compétitifs : Les crédits adossés à l’assurance-vie, comme ceux proposés par Pledger, peuvent offrir des taux d’intérêt compétitifs, inférieurs à ceux des avances d’assurance.

Inconvénients du crédit adossé à l'assurance-vie :

  • Frais additionnels : Certains établissements peuvent appliquer des frais de dossier ou de gestion qui augmentent le coût total du crédit.

  • Conditions d’octroi variables : Bien que l’assurance-vie serve de garantie, l’octroi d’un crédit dépendra de la politique de risque de l’institution prêteuse.

Quelle option choisir pour répondre à vos besoins de trésorerie ?

  • Le rachat convient pour des besoins de liquidité à long terme ou pour des contrats d’assurance-vie récents ou peu performants. Il est idéal si l’épargnant est peu ou pas imposé.

  • L'avance est adaptée pour des besoins urgents et de courte durée, surtout si vous pouvez rembourser dans le délai imparti. Elle est préférable pour les contrats anciens ayant généré des gains importants.

  • Le crédit représente une option flexible et rapide pour ceux qui veulent préserver leur capital tout en obtenant des liquidités. Avec des solutions comme Pledger, il peut être particulièrement attractif en termes de coûts et de conditions.

Conclusion

Le choix entre rachat, avance, ou crédit dépend de votre situation personnelle, de vos besoins financiers et de vos objectifs à long terme. Pour des besoins de trésorerie ponctuels et immédiats, le crédit adossé à l'assurance-vie offre une solution intéressante, permettant de préserver le capital tout en bénéficiant de conditions avantageuses.

Classement 2023 des Leaders en Assurance Vie en France

Introduction

L'année 2023 marque une période significative pour le secteur de l'assurance vie en France, avec des mouvements notables dans les rangs des principaux acteurs du marché. Le graphique qu’on va vous présentez révèle les dix principales compagnies d'assurance vie en fonction de leurs actifs sous gestion, soulignant la dynamique concurrentielle et les performances financières clés. Dans cet article, nous analysons le récent classement publié par MoneyVox qui met en lumière les géants de l'assurance vie française.

Actifs sous gestion : un indicateur de stabilité financière

Les actifs sous gestion (AUM) sont un baromètre essentiel de la santé financière dans l'industrie de l'assurance vie. Ils reflètent la confiance des investisseurs et la capacité des assureurs à gérer efficacement les portefeuilles d'investissement. Plus les actifs sous gestion sont élevés, plus l'institution financière est considérée comme stable et fiable.

Les Leaders du Marché en 2023

Selon le graphique, Crédit Agricole domine le marché avec 277 milliards d'euros d'actifs sous gestion. CNP Assurances suit de près avec 265 milliards d'euros. Ces chiffres illustrent non seulement leur grande part de marché mais aussi la confiance que les consommateurs et les investisseurs placent en eux.

Credit Mutuel, avec 146 milliards d'euros, BNP Paribas Cardif avec 142 milliards d'euros et Axa France Assurances avec 135 milliards d'euros complètent le top cinq. Chaque compagnie a démontré des compétences notables en gestion d'actifs, en répondant aux besoins de leurs clients et en s'adaptant aux évolutions du marché.

Analyse du Classement

Ce classement est une vitrine pour les tendances actuelles et futures du marché de l'assurance vie. Les positions occupées par ces entreprises témoignent de leur stratégie commerciale, de leur innovation en matière de produits d'assurance vie et de leur réactivité face aux changements réglementaires et économiques.

Conclusion

Le graphique du top 10 des compagnies d'assurance vie en 2023 est plus qu'une simple représentation numérique; c'est un reflet de la stratégie, de la performance et de la confiance. Pour les clients potentiels, les investisseurs et les analystes du marché, ces informations sont cruciales pour comprendre où placer leur confiance et leur capital dans l'année à venir.

Insurance Trends in Asia: A Bright Future For Insurtechs? #VC

Insurance in Asia has extremely high growth potential…

Insurtech and insurance in general has extremely high growth prospects in the region, much more so than in other more mature markets like Europe. 

Over 40% of the middle class population in Southeast Asia is uninsured: the scope of penetration for digitally charged insurance businesses through technology mediums like smartphones is huge. As standards of living rise and health concerns (for example linked to the pandemic) remain a preponderant issue, we expect demand for insurance products to increase. Penetration rates for Asia-Pacific stood at 3.8% for life insurance and 2.1% for non-life insurance in 2018, considerably lower than in the UK and the US that reported rates of over 10%. Insurance company Swiss Re estimates that by 2029, 42% of gross insurance premiums would originate from Asia-Pacific, with China accounting for 20% of this. Asian consumers are increasingly looking at insurance not just as a protection but also as an investment option.

This is likely to lead to significant revenue growth for actors in this industry, as shown above by the projection of the evolution of premiums in the coming years. 

….providing a unique opportunity for the development of insurtechs…

According to McKinsey, insurance companies in Asia are therefore very aggressive in terms of growth prospects, and insurtech can be a key way to rapidly reach under-served consumers.

The key point is that while there is a very large potential for growth, it may not be best served by traditional insurers. As shown above, customers now prefer digital solutions.  This is where insurtechs can play a major role. 

Indeed, VC funding in the sector has reached large levels in recent years. Venture capital has also recognized the potential profits to be made from digitally disrupting insurance. According to a paper by Bain,  in the past five years, venture capital firms have invested about $3.8 billion in Asia-Pacific insurtechs, including online sites that sell directly to the public, online brokers and advisers, and aggregators or digital marketplaces.

According to the report, in fast-growing markets such as mainland China, India and Indonesia, insurtechs can “leapfrog” incumbents and gain market share. Digital marketplaces, which allow customers to easily compare and select policies from competing carriers, may be able to conquer a significant share of the insurance profit pool. In major markets around the world, a majority of retail insurance customers—especially young, digitally active ones—are open to switching to another provider, including companies from outside the industry, such as retailers, automakers or tech firms, according to Bain & Company’s fourth global survey of more than 174,000 customers in 18 countries (“Customer Behavior and Loyalty in Insurance: Global Edition 2018”). Asia-Pacific insurance consumers are very receptive to new ideas and new players. In Thailand, Indonesia, mainland China and Malaysia, for example, more than 85% are open to buying from new entrants, according to Bain’s survey.

…which for now remain concentrated in mainland China, Hong Kong and other East Asian countries. However a key trend for coming years will be the emergence of new markets

Banks in financial hubs of SouthAsia, Singapore, and Hong Kong have already received significant investments in Insurtech: For example, DBS bank from Manulife of 1.2 Billion dollars, Citibank from AIA group 800 Million dollars and Standard Charted from Prudential 1.25 Billion dollars.

Singapore and Hongkong are providing a wide range of development and growth options like incubators, insurance labs and more for startups in the insurtech sector.

Asian Insurtechs startups and CVC

Examples of insurtech startups from around the region

As shown above, a number of high potential ventures have developed around the region. For instance, China is also seeking to build up big online platforms to provide various insurance options personal, medical, auto online. Malaysia has already started reaping the benefits of such platforms by slowly reducing the need for live agents.

Nonetheless, other markets are also seeing the development of insurtechs. For example, insurtech funding in India has increased from only 11 million USD in 2016 to 287 million in 2020, with startups such as Turtlemint which raised 30 million in late 2020. 

Insurtech can help the sector remove obstacles to growth…

According to McKinsey, Asian insurers currently tend to suffer from three main weaknesses: 

Sales force professionalization. The entire US insurance industry, as one example, has a few hundred thousand agents. Agency forces in Asia are significantly larger—China alone has roughly eight million insurance agents. However, the level of professionalization in Asia lags behind the developed world. Part-time and poorly trained agents are the norm in much of Asia. As customers continue to grow more sophisticated, Asian carriers will have to upgrade their agency forces. They can learn much from the West in terms of recruiting, capability building, and ongoing performance- and compliance-management. Western carriers are now helping agents migrate from product sellers to holistic advisors which provides a blueprint for Asia.

Analytics-driven decision making. The West is increasingly applying data and analytics in all elements of the business to improve the quality and consistency of decision making. In some cases, this has progressed to rely extensively on third-party data. In Asia, the use of data and analytics is less mature. Carriers need to invest in their internal data assets (i.e., capturing and storing more useful data), external third-party data integration, advanced analytics capabilities, and “last mile” adoption of analytics solutions. There is tremendous opportunity for carriers in all elements of the value chain, including pricing and underwriting, sales force effectiveness, customer servicing, and claims. Given the distributed nature of insurance operations in Asia and the talent gap, this is an even bigger opportunity.

Operational discipline and efficiency. Asian carriers can learn from the operational discipline of insurers in developed markets. Faced with the prospect of slower growth, Western insurers have long focused on improving efficiency through more optimized operations. Asian executives have underinvested in operational discipline and efficiency. It is not uncommon to find dozens of branches or field offices with widely varying operating practices. This increases costs, delivers suboptimal customer experience, and introduces significant compliance risk. Asian carriers will have to focus more time and investment on these issues in the near future. They can benefit from the new toolbox that has emerged which combines digital, analytics, robotics, and NLP to re-invent customer and back office journeys.

… and artificial intelligence is a key driver of change

The advancement of Artificial Intelligence (A.I) allows for much faster understanding of this data. This empowers intermediaries and underwriters to engage clients knowledgeable with data driven policy advice in real time.

Customers want to connect with insurers from virtually anywhere and at any time. The employment of AI processing will soon permeate almost every facet of the insurance business. For example, the insurer QBE Asia has “started seeing benefits from integrated AI systems that streamline and automate our claims workflow and reduce costs by consolidating the underwriting processes on a centralized platform”. They also deploy Robotic Process Automation to save significant costs on repetitive non-value adding tasks and have started to actively integrate connected devices (Internet of Things, IoT) into their insurance processes.

Finally, public authorities are likely to modify and adapt regulations in reaction to the development of digital insurance and insurtechs

According to Bain, “digital disruption is getting a push from regulators. In Singapore, Hong Kong and, more recently, Indonesia, authorities are actively promoting digital innovation and have established government funded incubators, known locally as sandboxes, to encourage insurers to experiment with new technologies”. Singapore and Hong Kong are emerging as hubs for telematics and insurtechs, and consumer use of digital channels in those markets is growing rapidly. This means new regulations are likely to be put in place, and insurtechs should prepare for this risk.


Le Corporate Venture Capital dans la bancassurance #VC

La bancassurance est parmi les secteurs les plus actifs dans le CVC au niveau mondial…

Alors que le Corporate Venture Capital (CVC) est en plein développement à l’échelle mondiale, comme indiqué par le dernier rapport CB Insights sur le sujet, le secteur de la bancassurance se confirme comme une des références, dans le monde comme en France.

En effet, si on examine les principaux investisseurs CVC dans le monde, on remarque la présence de nombreux acteurs des industries financières, comme Goldman Sachs et Fidelity, tandis que des entreprises étrangères dans ce secteur, comme SoftBank et Alibaba, investissent des montants considérables dans les services financiers.

…. et impliquant principalement des investissement en fintech ou insurtech, tout en s'intéressant également à des secteurs non financiers

Les fintechs et autres startups liées à la finance restent une priorité pour la plus grande partie des banques. Comme l'indique le graphique ci-dessous, les principales institutions financières américaines ont grandement augmenté le nombre d'investissements dans des start up dans les innovations financières. Néanmoins, des organisations financières comme Goldman Sachs ou des AM comme Fidelity n'hésitent pas à investir dans des startups diverses, allant de la santé aux médias. Par exemple, en 2020 Citi Ventures a mis en place un fonds d'investissement de 150 millions de dollars dédié à l'impact investing.

Cela est également visible en France, avec une transition graduelle vers des portefeuilles de plus en plus généralistes, même si la stratégie pour la plupart des acteurs semble toujours clairement ancrée sur leurs métiers historiques. Par exemple, au sein du portfolio de SG Ventures (l’entité d’investissement en capital-risque de la Société Générale), toutes les startups sont liées soit à l’assurance, soit à la banque soit à la mobilité, qui est l’une des activités de la Société Générale à travers sa filiale ALD.

En France également, les entreprises de services financiers sont les moteurs du CVC, et s’organisent selon deux modalités principales

Les acteurs de la banque et de l’assurance sont parmi les plus actifs de l'écosystème CVC en France, et représentent une proportion importante des investissements corporate dans des startups innovantes. Leurs objectifs sont à la fois stratégiques, mais aussi financiers, et leurs investissements, initialement centrés uniquement sur leur cœur de métier, ont tendance à se diversifier de plus en plus.

Les sociétés du secteur de l'assurance sont les acteurs les plus prolifiques du paysage CVC hexagonal. De même, les banques françaises sont relativement actives dans le secteur du corporate venture capital. Certaines d'entre elles sont d'ailleurs parmi les principaux investisseurs en France. Par exemple, en 2017 le Crédit Agricole était troisième, à égalité avec Partech, un des principaux fonds de venture capital en Europe. Certaines banques ont été particulièrement précoces et pro-actives dans leur stratégie de financement de l'innovation, et il existe une hétérogénéité importante dans les montants investis et la diversité des portefeuilles.

Investissements réalisés par différents groupes bancaires français (avant 2017)


Le positionnement unique de Mandalore Partners: