VC-as-a-Service: Benchmark of the sector & Strategic Positioning of Mandalore Partners #VC #VCaaS

Venture capital (VC) is a form of investment for early-stage, innovative businesses with strong growth potential. Often led by funds, Venture Capital investments are not for the faint of heart.

However, VC investments can be a fully outsourced service build new, in-house VC capabilities for Corporations, family offices or Business Angels. Known as VC-as-a-Service, the demand for such a service is booming.

Why ?

Corporate venture capital (CVC) is the investment of corporate funds directly in external startup companies.

CVC is beneficial for corporations for two aspects:

  • From a strategic point of view, CVC represents a true external source of innovation and enables an active monitoring of the sector’s future evolutions for corporations. CVC is also allowing corporations to attract the best profiles willing to work in a dynamic environment.

  • From a financial perspective, CVC often leads to return on investment. As for classical VC investment, CVC investments are generally characterized as very high-risk/high-return opportunities.

CVC is also a great opportunity for start-ups. More than getting only financial resources like with VC funds, they can get the optimal mix of capital and business value from the corporations. Indeed, start-ups have access to the fund’s financial expertise but also to the corporations’ knowledge about the sector.

Thus, CVC is a win-win solution for both corporations and start-ups. However, this solution is hard to implement in real life.

Indeed, VC abilities requires a lot of time, resources, contacts in the start-up ecosystem to have access to a strong deal flow, expertise for deep innovative analysis, expertise about legal aspects of VC investments. Corporations do not always have all those assets in-house.

Moreover, a misalignment of purposes can rise between the financial and strategic department of a large corporations due to the high-risk nature of VC investments. Besides, once the investment done, the gap between conservative mindsets in corporations and agile ones in start-ups may not be profit holder for both.

As CVC is very hard to implement, one may wonder on the way to deal with it.

How ?

Many actors are offering external services to enable corporations to have access to VC abilities for investments.

Each actor offers VC-as-a-Service abilities, some are pure players like Touchdown Ventures, some are bringing also a consulting expertise like McKinsey and Mandalore Partners is bringing a Digital Ecosystem along with its VC abilities.

There are three different categories of actors offering VC-as-a-Service abilities.

  • Pure players like Touchdown Ventures. Among this category, pure players are often multi-sector oriented and operate at a local scale like Techmind or at a global scale like Pegasus Ventures.

  • Consulting groups like Bain are bringing along their CVC abilities some of their consulting expertise. They operate at a global scale and on many sectors but mostly digital ones (TMT).

  • Mandalore Partners is a pure player but also brings its Digital Ecosystem along with its VC abilities. Mandalore has a global expertise and is specialized in Insurtech.

What ?

The objective of VC-as-a-Service is to bring VC abilities to corporations and start-ups:

Sourcing is one of the hardest abilities to acquire when a corporation wants to acquire VC skills. Indeed, it requires a lot of time and relations to build an efficient network. Using VC-as-a-Service gives corporations access to top-notch deals. VC-as-a-Service also quickly identify startups that fit within the strategic roadmap of the corporate partners thanks to previous deals and accumulated experiences.

More than Sourcing, VC-as-a-Service also brings a structure and a platform to rely on. Indeed, VC-as-a-Service funds have financial expertise, fine knowledge of the sector and contacts to find the best diligence as possible.

An efficient CVC investment is not finished when the start-up has received the funds from the company. VC-as-a-Service funds also follows the portfolio of the company and helps the start-up in its future milestone.

Using a VC-as-a-Service fund is in fact time saving and cost effective. It only takes few weeks to launch and to follow a CVC strategy for a corporation.

All along the investment process, decisions are made by the corporate which is enlighten by VC-as-a-Service fund. The fund is not making any investment alone.

Le CVC, un secteur en pleine expansion

D'après l’article paru sur TechCrunch en mars 2022. 


Le boom d’investissements en capital risque qui a marqué l’année 2021 n’a pas été uniquement le fait de fonds en capital risque traditionnels. En effet, d’autres acteurs et sources de capital ont joué un rôle clé: des nouvelles méthodes d’investissements angel et seed, jusqu’à des fonds crossover qui soutiennent des startups late stage. Et au milieu de toute cette activité frénétique et des levées records, les investisseurs corporate ont continué à développer leurs importance au sein du paysage VC. 

Corporate Venture Capital (CVC) est la méthode par laquelle des entreprises mettent en place leur propre structure d’investissement. Traditionnellement, cette démarche unit des objectifs stratégiques (M&A, accès à la technologie, partenariats) et financiers (retours sur investissement). La pondération de chacun varie en fonction de l’entreprise et du développement de leurs équipes CVC, mais il est rare de trouver des CVC qui n’ont qu’un de ces objectifs. Cela fait de leurs investissements un intéressant mélange d’investissement en capital risque classique et action stratégique de l’entreprise. Du point de vue des startups, le CVC est également très attractif. Par exemple, cela leur permet de s’adosser à un partenaire expérimenté, et donc de bénéficier de ses ressources, réseaux et expériences. La perspective d'être potentiellement racheté par le corporate offre également une sortie attrayante pour les entrepreneurs et les investisseurs. 


Les CVCs étaient exceptionnellement actifs l’année dernière, et il n’y a jamais eu autant d’acteurs. Si on analyse les données publiées par CB Insights, il est clair que 2021 fut une année charnière pour ce secteur, avec des records battus dans la plupart des indicateurs. Les CVC sont également de plus en plus présents au sein de l’espace médiatique. Par exemple, MondoDB, une startup de codage qui a fait son introduction en bourse il y a cinq ans, a mis en place son propre fond. MondoDB et d’autres startups à succès comme Coinbase sont intéressantes car elles sont actives dans le CVC avant même d’atteindre le statut d’entreprise mature et établie. Cette dynamique ne s'arrête pas là, et le CVC n’est désormais plus cantonné à une poignée de multinationales comme Axa et General Electric. Maintenant, même des entreprises privées plus petites s’y mettent, ce qui met en évidence à la fois les délais de plus en plus larges avant les IPOs, et l’abondance de fonds disponibles pour être utilisés en VC. 


Examinons maintenant les données du secteur de manière plus précise. Il y a deux indicateurs principaux pour examiner l'évolution du secteur. Tout d’abord, le nombre et la rapidité avec laquelle de nouveaux CVC sont mis en place, et le rythme auquel ceux déjà existants investissent. Si on examine le premier indicateur, il est clair que nous assistons, ces dernières années, à une expansion sans précédent du secteur. Selon CB Insights, il y a eu 221 nouvelles structures CVC, un chiffre en augmentation de 53% par rapport à 2020. Néanmoins, ce chiffre reste légèrement en deçà de l’augmentation en 2018, qui était de 259. 2021 reste tout de même la deuxième année en termes de créations depuis que nous avons des données sur les CVC. 


Une expansion rapide, ainsi que des acteurs diversifiés


Serge Tanjga, Senior Vice President chez MongoDB, remarque que, d’un point de vue technologique, les entreprises tech plus matures “mettent en place des équipes CVC car ils ont des capitaux en surplus à allouer, et parce qu'être un acteur VC aidera le positionnement de leur marque”, tandis que les entreprises tech plus jeunes “ ont tendance à lancer leur CVC pour attirer des startups qui puissent aider à aider à développer leurs produits, pour financer leurs clients existants ou supercharge des partenariats go-to-market”. Quand on analyse combien de CVCs sont mis en place, il est donc important de toujours se rappeler que ce secteur n’est pas un monolithe uniforme, mais au contraire ses acteurs ont une diversité d’objectifs. 


Il est difficile de déterminer quels types de CVC sont le plus représentés parmi le haut niveau de créations l’année dernière. Mais si on part du principe que la nouvelle “promotion” d’acteurs CVC est similaire à ses prédécesseurs, on peut prédire qu’un nombre important de fonds ont été lancés à la fois avec l’objectif “returns-first” et “strategy-first”. Si on s’interesse également aux montants investis par les CVC, on constate également une expansion constante ces dernières années, comme l’indique l’image ci-dessous, produite par CB Insights. 



Pour les startups, cela signifie que leurs options de financement sont non seulement plus larges, mais aussi que le segment “corporate” du marché est plus profond que jamais. Il est donc probable que les partenariats et investissements corporate-startup sont voués à continuer leur développement, et à concerner un segment d’entreprises de plus en plus large et varié.

Original Article:

The venture capital boom of 2021 was not built from merely traditional VC money. A host of other capital sources played a role in the global trend, from new methods of disbursing angel and seed capital to crossover funds pouring into late-stage startups. And amid all the noise, record-setting totals, and rapid-fire dealmaking, corporate venture investors were busy, investing gobs of parent-company cash into far-smaller concerns.

 

Corporate venture capital, or CVC for short, is the method by which wealthy businesses build their own investing arm. Traditionally, these efforts blend strategic goals (M&A, early access to technology, partnerships) and financial ones (returns). The exact mix varies by company and CVC effort, but it’s rare to find a corporate venture concern that has none of one or the other. This makes their investing an interesting blend of traditional venture and corporate opportunism.

CVCs were busy last year. New data from CB Insights makes it clear that 2021 was a colossal period for CVCs, an all-time record by some metrics and a near-record year by others. CVCs are in the news lately as well, thanks to MongoDB – a NoSQL company that went public in 2017 – putting together its own fund, an event that the technology world took note of. MongoDB joins recently public companies like Coinbase in employing corporate investor work before reaching mega-cap status. The trend goes further: We’ve even seen private companies launch their own CVCs, evidence at once of the lengthening period in which high-growth tech startups stay private and the sheer amount of capital available to pre-IPO companies.

 

Today, we’re exploring the data behind 2021’s CVC investing boom with commentary from Serge Tanjga, SVP Finance at MongoDB. Tomorrow, we’ll dive into the hows and whys of CVC in the current venture climate with commentary from a number of corporate investing players — and even one public company that is choosing to not build its own investing arm. Sounds good? Let’s get into the data.

 

How quickly is corporate venture capital investment accelerating?

There are two ways to track the growth of corporate venture capital: The pace at which new CVC concerns are set up, and the rate at which the larger CVC segment invests.

We’ll take them in order. It’s clear that more CVCs are being compiled in the current market than nearly ever before. Indeed, CB Insights data indicates that some 221 new CVCs were created in 2021, a huge 53% increase on 2020 data. However, the 2021 result was actually fractionally lower than the 259 built in 2018. That said, 2021 was the second-hottest year for which we have data when it came to new CVCs reaching the market.

 

Tanjga, discussing the CVC market from a technology perspective, said that more mature tech companies “tend to set up CVC arms because they have excess capital to deploy, or because being in the VC space will help with their brand positioning,” while younger technology companies “tend to start CVC efforts to attract startups to build on their product, to fund their existing customers or supercharge go-to-market partnerships.” So when we discuss just how many CVCs are being built, keep in mind that they are not a monolith when it comes to goals.

 

We can’t tease out a perfect split of CVC focus from the pace at which new funds were put to market last year. But if we presume that the new crop of corporate venture players is similar to those that came before it, it is safe to infer that a good number of returns-first and strategy-first CVCs were launched in 2021. For startups, that means that their set of capital funding options is not only broader than ever, but also that the corporate portion of the market is deeper than ever.

Why do we care?

Bell Mason : Key value curve for VCaaS

1. Frameworks for Corporate VC as a Service

Why do corporations need Corporate VC-as-a-Service ?

What is the Bell Mason framework for Corporate VC as a Service ?

2. Business case : how to implement the Bell Mason framework ?

Global view

“Go to market” scoring

“Team” scoring

“Competitive advantage” scoring

“Business Model” scoring

3. Mandalore Partners’ is adding a new criteria to the Bell mason model : impact


  1. Frameworks for Corporate VC as a Service 

    A. Why do corporations need Corporate VC-as-a-Service ?

Corporations need to create an environment that allows innovation in order to keep up with the competition, but also need to  provide enough structure to control risk. As a result, Corporate Venture Capital is a key to the strategic development of any corporation. Corporate VC can be outsourced to a VC fund which will source startups, elaborate the due diligence, and manage the portfolio. This is called “Corporate VC as a Service''. 
Corporate VC-as-a-Service can help Businesses to create a digital ecosystem, enabling synergies within the Corporate portfolio while minimizing the risk. 

In Venture imperative : a new model for corporate innovation, Heidi MASON and Tim ROHNER explain that corporate venturing is the best way to successfully test and launch innovative corporate growth strategies. 

Mason and Rohner describe how the Bell-Mason Diagnostic - an objective, multi-dimensional examination and scoring system - can be used as an assessment tool to measure and guide successful corporate venturing. 

B. What is the Bell Mason framework for Corporate VC as a Service ? 

The Bell Mason Framework for Corporate Venture Development describes the 5 Phase stages a startup is going through. The goal is to adapt the analysis of a startup according to its stage. Unlike traditional product development processes, this Framework describes best practice requirements by stage for the entire venture business, not only for the product.

VC funds like Mandalore Partners can offer Corporate VC-as-a-Service to companies which seek to invest in startups but do not want to bear the risk. Mandalore Partners and other VC as a Service implement their investment after a scoring methodology, like the one described in the Bell Mason Model. 

  • The five stages of a venture growth over time : 

    - Concept : idea, competitive landscape

    - Seed : business model, core team, research

    - Alpha : pricing, product pilote

    - Beta : validated business plan, first commercial launch

    - Market calibration : proven revenue model, roadmap, segment expansion, full team

  • The four dimensions a VC should analyze for each stage : Product, Market, Finance, People.

  • Successful business growth 

According to the Bell-Mason graph, according to its stage, a new venture show different “score” for each of the 12 dimensions. 

2. Business case : how to implement the Bell Mason framework ? 

A. Global view

  • Four milestones

There are four milestones, each of which contains 4 criteria. 

  • Rating

 For each of the four milestones criterias, we will use a scoring. The scoring will follow the following process:

  • Example from Mandalore Partners : 

The VC as a Service company will assess the startup following a rating of each criteria. It will give a final weighted score to the application of the startup, enabling to make a decision regarding the fact to implement the investment or not. 

B. “Go to market” scoring

Here is a break down of the issue tree : 

Then, we apply a grading system :

C. “Team” scoring

D. “Competitive advantage” scoring

E. “Business Model” scoring

 

3. Mandalore Partners’ is adding a new criteria to the Bell mason model : impact

As a Corporate VC-a-a-Service, Mandalore Partners is adding some criterias to the classic Bell Mason framework : impact.  Mandalore Partners is assessing impact through the following method, with the help of its partner Impact Track.

Mandalore Partners recognises the increasing added value of moving beyond Environmental, Governance and Social (ESG) Criteria and seeks to partner with investors that aim to optimise financial, social and environmental returns via impact investing. Hence, Mandalore Partners can help corporations to use corporate VC as a tool to progress regarding ESG criterias.

Mandalore Partners has developed its proprietary Diamond Impact Scoring Scheme, an impact scoring system that allows not only to evaluate potential investments through the impact lens but also to monitor the impacts of the portfolio companies.

Diamond Impact Scoring Scheme provides a 4-dimensional analysis of both anticipated impact risks and returns, thus it is more complete than ESG analyses that usually only account for minimizing negative impacts, or risks.

Reliable tool for screening and qualifying the impact performance, it also provides a visual framework that helps to disclose the results in an easily digestible format to the stakeholders.

 Diamond Impact Scoring Scheme incorporates both Impact Management Project (IMP) methodology, aligns to SDGs and weighs ESG criteria in the 4 following dimensions:

  • Anticipated Outcomes. This dimension is rated based on the findings of the overall assessment of the company’s expected impacts, using the IMP methodology.

  • Industry Leadership. This dimension is rated based on the findings of the customized ESG risk/impact profile of the company. It assesses the capacity of the company to be exemplary in managing its impacts on key stakeholders to protect and enhance value.

  • Investment Added Value. This dimension evaluates the potential added-value of investing in the company. The idea is to assess how the investment will contribute to the course, scale and depth of the generated impact and underlying business.

  • Alignment. This dimension assesses how effectively the company’s positive impacts align with financial returns.

La fiscalité favorable du Corporate Venture Capital (CVC) en France

De quoi s’agit-il ?

L’article 217 du CGI, entré en vigueur le 3 septembre 2016, prévoit un amortissement exceptionnel sur une durée de 5 ans des investissements des entreprises dans des PME innovantes. Chaque année, pendant 5 ans, une entreprise-investisseur peut déduire de son résultat imposable 20% du montant de l’investissement. La détention des titres doit durer au moins 2 ans.

Régi par la réglementation européenne sur les aides d’État au titre du financement des risques, ce dispositif a obtenu l’accord de la Commission européenne pour une période de 10 ans à compter de son entrée en vigueur, soit jusqu’en 2026.

Qui sont les investisseurs éligibles ?

Toutes entreprises soumises à l’IS peuvent en bénéficier.

L’investissement peut se faire :

  • soit directement par la souscription en numéraire au capital,

  • soit indirectement par la souscription en numéraire de parts ou actions de FCPR, FPCI, SLP ou SCR respectant le quota d’investissement applicable aux fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI) (70% dans des PME innovantes, dont 40% minimum de l’actif en titres souscrits).

L’investisseur ne peut détenir plus de 20% du capital ou des droits de vote de l’entreprise innovante cible. Cette limite ne s’applique pas lorsque l’investissement indirect a eu lieu dans le cadre d’une délégation de gestion du portefeuille à une société de gestion de portefeuille et que les décisions d’investissement sont prises indépendamment par le gestionnaire du fonds. Le véhicule d’investissement doit respecter le quota précité.

Il faut enfin que l’investisseur n’aie pas déjà investi dans la même PME innovante avant l’entrée en vigueur du dispositif, et le montant de l’investissement est limité à 1% du total de son actif.

Quelles sont les PME innovantes éligibles ?

  • Il faut d’abord que l’entreprise cible soit une PME, à savoir une entreprise ayant moins de 250 salariés, un chiffre d’affaires annuel n’excédant pas €50M ou un total du bilan annuel n’excédant pas €43M, et ayant son siège dans un état membre de l’UE.

  • Puis, l’entreprise doit soit avoir réalisée des dépenses de recherche représentant au moins 10% des charges d’exploitation de l’un au moins des trois exercices précédant celui au cours duquel intervient la souscription (estimées et certifiées par un expert-comptable pour les entreprises n’ayant pas encore clos d’exercice), soit être capable de démontrer qu’elle développe ou développera dans un avenir prévisible des produits, services ou procédés neufs ou substantiellement améliorés par rapport à l’état de la technique dans le secteur considéré, et qui présentent un risque d’échec technologique ou industriel. Cette appréciation peut être effectuée par audit technique ou par une certification par un organisme chargé de soutenir l’innovation (exemple de la labellisation de BPI France).

  • Elle doit également soit n’exercer son activité sur aucun marché, soit exercer son activité sur un marché depuis moins de dix ans après sa première vente commerciale.

  • Enfin, la PME innovante ne peut pas recevoir plus de €15M d’investissements éligibles au dispositif.

Quelles perspectives pour la CVC en France ?

En 2017, première année du dispositif, l’investissement dans des entreprises éligibles a dépassé de 38% les projections du ministère de l’Économie pour atteindre €1,1Md, montant atteint également en 2020 malgré la pandémie.

La majorité des entreprises du CAC 40 dispose d’un fonds en propre ou a investi dans un fonds partagé entre plusieurs corporates. En 2020, un benchmark a recensé 49 CVCs en France.

Les secteurs d’investissement privilégiés en France sont la mobilité, la Fintech, l’Insurtech et la Medtech, selon un baromètre de 2018.

En pratique ?

Prenons l’exemple d’une SA avec €100M d’actifs souscrit des parts de FCPI pour un montant de €1M, soit 1% du total de son actif. Elle a délégué la gestion de son portefeuille à une société de gestion de portefeuille, peu importe donc si elle détient plus de 20% du capital ou des droits de vote dans l’une des entreprises innovantes cibles.

Chaque année pendant cinq ans, elle pourra déduire €200m, soit 20% de son investissement de €1M, de son résultat, réduisant ainsi son assiette imposable. Elle garde ses parts de FCPI pendant six ans, pour bénéficier aussi longtemps que possible de l’amortissement.

What is Corporate Venturing ?

Demystifying the world of corporate venture capital investing in insurance

By Sabine VanderLinden

With Corporate VC as a service, large established companies develop, sponsor or invest in startup companies from the earliest stages of formation to later stages of growth. They do this for the purpose of identifying new technologies to develop cutting-edge customer-driven solutions and delivering innovative products and services that can resist the effects of time. In simple terms, the startup company and the corporation will likely be in the same core area e.g., InsurTechs get backed by large insurance giants whereas a pharmaceutical firm concentrates on Life Science and HealthTech ventures. And we know in each case there may also be some overlap.

Corporate venturing as a service has some similarities to what R&D is in many industries. Not much used in insurance, but something that could bode well for larger companies if considered consistently and strategically.

The central point is that a startup company is evaluated and funded by the corporate venture capital arm of the business. This works well to shake off protocol and bureaucracy which can weigh down innovation when a parent company gets involved in these decisions.

Corporate venturing has some similarities also with Venture Capital (VC). As you would expect. There is certainly shared territory here even though some venture capital units do not like so much newbies corporate venture capital units. Venture Capitalists (VCs) are experts at the money side of things where they focus on the financial objectives, whereas the corporate venturing team draws expertise from strategy, finance, and the industry, with their fingers on the pulse of emerging trends, opportunities, and risks. The two can actually benefit each other enormously when working in tandem as we have seen with many emerging corporate funds signing up established corporate players as Limited partners.

Alchemy works upstream as an accelerator as a service and research lab, while Mandalore Partners positions itself downstream as a vc as a service and investment fund.

Mandalore's Insurtech Map

Mandalore Partners est une plateforme de Venture Capital (capital-risque) as a Service pour les investisseurs, qu'ils soient des particuliers (famille, entrepreneurs...) ou des entreprises (PME/ETI/Grandes entreprises) qui optimise leurs investissements financiers et stratégiques.

Particulièrement actif dans l’Insurtech, Mandalore Partners fait son propre mapping Insurtech et a développé une méthodologie dès 2019. En 2021, alors que les acteurs de l’Insurtech ont largement évolué, Mandalore Partners réalise un nouveau mapping de ce secteur en pleine expansion.

Pour toute information complémentaire sur les entreprises figurant dans ce mapping, veuillez nous contacter par mail : CONTACT@MANDALOREPARTNERS.COM

Pour toute information complémentaire sur les entreprises figurant dans ce mapping, veuillez nous contacter par mail : CONTACT@MANDALOREPARTNERS.COM

Pour cela, nous avons procédé en trois étapes :

1) Définition et structure de l’Insurtech

2) Benchmark des cartographies Insurtech existantes

3) Conclusion sur le mapping Insurtech Mandalore Partners

1 - Définition et structure de l’Insurtech

A l'instar des Fintech, on nomme Insurtech (ou Assurtech, en français) les startups du monde de l'assurance. Les Insurtech s'appuient sur les nouvelles technologies pour innover et proposer de nouveaux modèles et produits d'assurance. Le secteur est en plein boom et draine les capitaux comme le montre le rapport « CB-Insights Insurtech report Q1 2021 » avec plus de 7 milliards de dollars d’investissements en 2020 contre moins de 2 milliards de dollars en 2016.

On peut répartir les Insurtechs en quatre grandes catégories :

  1. l’innovation sur les produits d’assurance afin de proposer de nouvelles propositions de valeurs : néo-assureurs (comme Alan ou Luko), assurance collaborative (comme Otherwise ou Inspeer) ou paramétrique (comme Descartes Underwriting), etc.

  2. l’amélioration des process de distribution qui réduit les frictions entre assureurs-assurés : brokers (comme Wefox) et comparateurs (comme LeLynx.fr).

  3. les services aux assureurs et aux courtiers pour obtenir une meilleure gestion interne des compagnies d’assurances : SaaS (comme Qape), process optimization (comme Akur8) Data & Analytics (comme Dacadoo), etc.

  4. les services aux assureurs et aux courtiers pour avoir une meilleure relation avec leurs clients : claim / payment / policy management (comme omni.us), lutte anti-fraude (comme Shift Technology), marketing.

2 - Benchmark des cartographies Insurtech existantes

Une fois le secteur Insurtech défini, Mandalore a réalisé un benchmark de onze cartographies Insurtech existantes.

KleinBlue.JPG
Matteo Carbone.JPG
New Alpha.JPG
Oliver Wyman.JPG
Venture Scanner.JPG
Ailancy 1.JPG
Ailancy 2.JPG

On constate alors qu’il existe trois grands types de mapping :

-          Les mapping classiques avec une approche par chaîne de valeur (produit, distribution, services), approche utilisée par KleinBlue, Mandalore Partners, Insurtech Map, Ailancy, Oliver Wyman, Capgemini, PwC. Cette approche est la plus utilisée car elle permet de se représenter aisément les dynamiques du marché et surtout le positionnement de chaque start-up.

-          Les mappings originaux avec une approche qui peut se faire par tendances, leveraged technology, ligne métier (Ailancy), parcours client (Matteo Carbone), ancienneté (OW).

-          Par ailleurs, des mappings hybrides peuvent exister et se révéler tout à fait pertinents : ligne métier (ou technologie) vs. chaîne de valeur (comme Ailancy peut le faire).

3 - Conclusion sur le mapping Insurtech Mandalore Partners

La méthodologie retenue par Mandalore Partners en 2019 est plutôt classique : il s’agit d’une segmentation du marché Insurtech par chaîne de valeur.

Cependant, elle se différencie du mapping classique et très médiatisé KleinBlue parce qu’elle utilise, comme Capgemini (qui ne fait pas de mapping mais juste une segmentation) quatre catégories en divisant la catégorie « services » en « gestion opérationnelle » et « customer management ». Klein Blue, mapping le plus médiatisé en France ne distingue que 3 catégories.

Par ailleurs, elle se concentre sur l’Europe comme Ailancy dont la cartographie est peu médiatisée alors que KleinBlue se focus sur la France. Seul le mapping d’Ailancy a un scope européen mais il n’est pas très médiatisé.

Enfin, Mandalore Partners a tenu à créer des sous-catégories afin de segmenter encore plus précisément le marché.

Pour toute information complémentaire sur les entreprises figurant dans ce mapping, veuillez nous contacter par mail : CONTACT@MANDALOREPARTNERS.COM

Pour toute information complémentaire sur les entreprises figurant dans ce mapping, veuillez nous contacter par mail : CONTACT@MANDALOREPARTNERS.COM

Pour conclure, si dans l’approche Mandalore Partners la segmentation du marché présente une légère particularité (quatre catégories selon la chaîne de valeur), c’est surtout au niveau des sous-catégories et du scope géographique que notre mapping innove.

Les grandes tendances du métier de CGP

EXECUTIVE SUMMARY / OVERVIEW

Les CGP ont su contenir l’inquiétude de leurs clients en profitant de la période de confinement pour mieux les accompagner, mais aussi pour innover et digitaliser leurs cabinets. Les clients se sont montrés plus attentifs aux risques et aux placements responsables et produits de prévoyance retraite. Ils envisagent l’avenir comme étant plus digital et responsable, sans compromettre la rentabilité de leurs investissements ni la personnalisation des services. Dans le monde d’après qui se dessine, la relation client, l’exercice quotidien plus digitalisé mais aussi le renouvellement des générations vont compter tout autant que le devoir de conseil des CGP.

1 – USER

Une sensibilité à l’investissement responsable, mais pas au prix de la rentabilité

On observe une sensibilité accrue des clients aux critères ISR (Investissement Socialement Responsable).

46 % des professionnels de la gestion de patrimoine s’attendent à voir leurs clients prêter une attention de plus en plus grande à cette dimension responsable dans le choix de leur assurance-vie, et dans la diversification de leurs placements selon le baromètre Cardif BNP Paribas [1].

  • L’enquête d’Aprédia « Covid-19 : comment les CGP gèrent la crise ? », relève que « l’investissement au travers des produits ISR figure, selon les CGP, parmi les marchés d’avenir » [5].

  • Une étude d’EY sur des investisseurs canadiens révèle que, si 73 % des répondants ont des objectifs de développement durable (essentiellement axés sur l’environnement), environ la moitié déclarent que leurs conseillers n’y sont pas sensibles. Il y a là une demande à combler [6].

Cette demande des clients se retrouve donc dans l’offre :

  • Environ 40% des nouveaux fonds créés en 2020 étaient des fonds responsables [5].

  • L’industrie des fonds immobiliers s’est elle aussi dotée d’un label ISR [5].

La loi Pacte a aidé dans ce sens, son article 72 imposant que les contrats d’assurance vie multi-support conclus à partir du 1er janvier 2020 fassent référence à au moins un fonds labellisé Solidaire, Greenfin, ou Investissement socialement responsable (ISR).

Cependant, si les clients veulent donner du sens à leur épargne, pour la plupart cela ne se fera pas au détriment de la rentabilité de leur investissement [6].

Vers plus de diversification

La crise nous a permis d’observer que, plus sensibles au risque, les clients recherchent une diversification accrue de leurs investissements (61% des clients ont opté pour la diversification de leurs avoirs durant la crise sanitaire) [1].

Les investisseurs souhaitent avoir accès à une plus grande gamme de produits. Actuellement, ils utilisent en moyenne 4,1 produits de placement, mais ils s’attendent à adopter une moyenne de 5,5 produits d’ici 2024 [6].

De leur côté, les CGP veulent plus de diversification au sein des contrats d’assurance vie et scrutent les nouvelles opportunités, notamment dans l’immobilier (SCPI, SCI, OPCI) et les produits alternatifs [5].

Les investisseurs veulent plus de personnalisation

Au-delà du conseil financier, les investisseurs souhaitent un accompagnement plus personnalisé de leurs conseillers en gestion de patrimoine. La tendance est vers un véritable accompagnement durable dans chaque moment de vie [3]. Cette tendance à la personnalisation répond aussi à une démographie des clients changeante.

Les CGP font face à une population de plus en plus fragmentée : célibataires, millennials, familles monoparentales… et la personnalisation est de mise pour bien répondre à chaque attente. L’enjeu à l’avenir est la relation humaine et le contact direct avec les investisseurs, pour personnaliser les conseils et l’accompagnement [4].

2 – TECH

La digitalisation, accélérée par la crise, pour un modèle hybride à l’avenir

Pendant la crise, 85% des CGP ont opté pour des outils digitaux donnés par leurs fournisseurs pour la gestion des dossiers et 82% ont travaillé en télétravail. A l’avenir, plus des trois quarts des CGP anticipent un renforcement des usages digitaux par leurs clients après cette crise, que ce soit pour effectuer des démarches administratives, gérer l’après-vente ou simplement communiquer [1].

Les CGP ont dû adapter leurs modes de communication pour accompagner directement avec le client : 3 CGP sur 4 ont ainsi adapté leurs modes de communication (visioconférence, téléphone, tchat) [1].

Cette digitalisation, vue dans un premier temps comme un risque pour le métier, permet aujourd’hui aux CGP de se délester des tâches les plus fastidieuses pour apporter de nouveaux services à leurs clients, et se concentrer sur la partie conseil de leur métier [3].

Cette digitalisation permet aussi d’améliorer la personnalisation du service, grâce au partage de données [6]. L’intelligence artificielle, quant à elle, représente une opportunité pour les CGP pour l’analyse des allocations d’actifs en fonction des profils de risque par exemple (mis en place chez Cyrus) [8].

Les cabinets ayant tiré parti de ces outils digitaux ont pu prendre des parts de marché pour se développer rapidement, ainsi qu’améliorer leur ROI (ROI compris entre « 25 et 40 % de croissance organique d’ici septembre 2020 » pour Equance) [8].

En revanche, si plus de la moitié (56%) des clients se disent intéressés à utiliser davantage d’outils numériques et virtuels à l’avenir (surtout les millennials et les membres de la génération X), la relation physique reste importante pour ce métier. Lorsqu’il s’agit de trouver réponse à des interrogations ou de planifier les plus grands moments de la vie, les clients manifestent un plus grand intérêt à préserver des interactions personnalisées et authentiques avec un vrai conseiller [6]. Le challenge sera de trouver le bon équilibre entre les outils numériques et les conseils en face à face.

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Découlant de l’hybridation du métier :

Les robo-advisor

La digitalisation du métier a permis l’émergence des robo-advisor. Ce sont des plateformes digitales entièrement automatisées. Dans le cadre de la gestion de patrimoine, ils assistent à l’aide d’algorithmes et certains peuvent même conclure quelques opérations financières à la place du client. En plus, ils demeurent disponibles à toute heure et à n’importe quel jour [7].

S’inscrivant dans le cadre de l’hybridation du métier soulignée plus haut, ils ne remplacent pas totalement l’intervention humaine, mais ils assistent les conseillers à mieux se concentrer sur les objectifs principaux. La substitution, par rapport à l’enregistrement des données par exemple, aide drastiquement dans cette optique [7].

La synchronisation des services

Avec le développement de solutions digitales de gestion de patrimoine, la clientèle peut, à présent, directement gérer son portefeuille patrimonial.

Dans le cadre d’un modèle hybride de gestion de patrimoine, le challenge sera de correctement synchroniser les diverses entrées disponibles à travers la multiplicité d’appareils digitaux, et le partage digital/physique d’informations. Cela implique la nécessité d’une meilleure connectivité entre le conseiller et la clientèle à travers ces divers points d’entrées [7].

3 – BUSINESS

Importance accrue du conseil pluridisciplinaire

Les CGP veulent placer les missions de conseil au cœur de leur activité, dans un rôle comparable à celui d’un médecin de famille. En se plaçant en opposition aux conseillers bancaires, une relation impersonnelle et changeant régulièrement, les CGP souhaite promouvoir une relation de confiance durable avec leurs clients [3].

C’est ainsi que les CGP interrogés dans le cadre de l’étude Apredia « considèrent que leur rôle va se renforcer pour aider leurs clients à définir leurs objectifs patrimoniaux ». Ce sont donc des missions de conseil « qu’une majorité de CGP souhaite mettre particulièrement en valeur dans les mois à venir en essayant de développer plus qu’aujourd’hui une rémunération en honoraires de conseil » [5].

La nature de leur conseil évolue également, et leur champ de compétences dépasse désormais la traditionnelle sphère financière. De mieux en mieux formés, anciens fiscalistes, notaires, avocats ou banquiers privés, ces professionnels sont désormais nombreux à maîtriser les différentes disciplines qui composent le métier : droit, fiscalité, finance et immobilier [3].

Concentration du marché

Signe de maturité de l’industrie, on observe une concentration du marché de la gestion de patrimoine, surtout au niveau des grands acteurs régionaux (ex. Astoria Finance qui rachète Les Comptoirs du Patrimoine) [3].

Celle-ci est liée à l’augmentation des coûts liés à la réglementation ainsi qu’à l’acquisition d’outils digitaux et de systèmes d’information plus performants [3].

Grâce au partage des savoir-faire technologiques [1] et la mise en commun des connaissances par spécialité ou par outil [2], cette concentration répond à plusieurs nécessités :

  • Amortir le choc Covid [1]

  • Améliorer l’expérience client [1]

  • Pérenniser et améliorer la résilience durable de l’activité [2]

Segmentation du marché

La concentration du marché met en lumière une segmentation de ce dernier entre d’un côté des cabinets de gestion de patrimoine qui cultivent une vision entrepreneuriale et dont le principal objectif est de continuer à grandir, et de l’autre, des acteurs qui entretiennent un esprit « profession libérale », des cabinets de taille plus modeste qui se sont constitué une base de clientèle très fidèle [3].

En termes de taille, selon les données publiées en 2018 par l’AMF, la grande majorité des encours gérés est captée par les quelque 50 cabinets les plus importants qui, à l’instar de Crystal, Olifan Group, Cyrus Conseil ou Astoria Finance, réalisent la moitié du chiffre d'affaires [8]. Les 4 641 cabinets de conseillers en investissements et CGP indépendants en France, quant à eux, gèrent environ 12 % de la collecte et 10 % des parts de marché pour un chiffre d’affaires total de 2,6 Md€ [8].

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Diversité des modèles de croissance

Si la croissance externe est particulièrement importante dans ce marché, comme souligné précédemment, elle est loin d’être le seul modèle de développement pour les cabinets. Parmi les cabinets les plus importants, certains se sont développés grâce à une croissance organique très forte liée à leurs qualités techniques, commerciales et managériales [8].

Par exemple, Witam MFO a misé sur un modèle d’incubation : leur croissance organique s’est faite en association avec de jeunes gérants qui ont créé leur cabinet. Ils s’associent avec eux en mettant à leur disposition leur compétence en matière d’ingénierie. En échange, Witam prend une participation de l’ordre de 30 % dans leur capital car le but est de développer leur chiffre d’affaires pour qu’ils puissent conquérir leur propre clientèle.

Renouvellement générationnel

La profession de CGP est à un carrefour : d’un côté se trouvent les professionnels matures, qui tiennent les rênes du métier, avec une forte expérience. De l’autre, la nouvelle génération, tout juste diplômée, avec une formation aboutie, mais une expérience moins développée [2]. Face à une règlementation changeante (MIF II, DDA, PRIPS) qui engendre une nécessité de formation accrue, les jeunes conseillers bien formés compléteront bien l’expérience des professionnels matures dans les cabinets.

APPENDIX - SOURCES

1. « Vers un avenir plus digital et responsable pour les CGP ? », L’Assurance en Mouvement, Nov 2020.

2. « Les évolutions à venir pour le métier de CGP », Profession CGP, Août 2020.

3. « Conseillers en gestion de patrimoine : l’avenir leur appartient-il ? », Magazine Décideurs, Fev 2020.

4. « Gestion de patrimoine : la société française évolue, les épargnants également », Argus de l’assurance, Oct 2019.

5. « Assurance vie : quelles tendances pour la gestion de patrimoine ? », Argus de l’assurance, Oct 2020.

6. « Les quatre tendances clés en gestion de patrimoine », Conseiller, Juin 2021. Les chiffres proviennent d’une étude réalisée par EY sur 500 investisseurs canadiens.

7. « Fintech : Les tendances au sein de la gestion de patrimoine », Euodia, Juillet 2019.

8. « Les secrets de croissance des CGP stars », Gestion de Fortune, Avril 2019.

Mandalore's Regtech Venture Map - 2021

Mandalore’s research team has taken effort to map another emerging technology sector - Regulatory tech, or Regtech.

The map is divided into 4 key areas that are corresponding to the flow of digital processes:

  1. Identify. This area consists of ID Proofing and Verification (KYC/KYB) and Electronic Signature.

  2. Manage. Digital Transaction Management and Electronic Documents are part of this section.

  3. Comply. This area has two sub elements that are Anti-Money Laundering (AML) and Fraud Management and Risk and Compliance Management.

  4. Report. This final step can be categorised into two parts: Reporting Dashboards and Platforms, and Regulatory Intelligence Tools.

While most of the ventures have identified more than one area of focus, majority is focused on the Identify and Comply areas, with other, no less important, players specialised in Manage and Report areas.

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About Mandalore Partners

Mandalore Partners specialises in innovation-as-a-service. As an asset creator for companies, we reduce the risk of innovation through strategic and impact investments by partnering in innovative technology companies tailored to our partners' innovation programmes.


Contact Mandalore Partners to discuss a partnership or for more information:

Minh Q. Tran, minh@mandalorepartners.com

Mandalore Partners is proud to present its 2021 European Wealthtech Map

Find below our mapping of European players in Wealthtech.

The map is built in 6 main sections:

  • Software

  • Investment Tool

  • Portfolio management

  • Data analytics

  • Digital brokerage

  • Robo-advisor

  • Software

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A view on the 2021 PropTech market

Proptech Capital, an investment platform managed by Mandalore Partners, shares its view on the Proptech market today through a mapping of various startups involved in Proptech. This mapping is built mostly through Proptech Capital’s network and dealflow, and from the attendees of MIPIM 2019 & 2020. The geographical scope is mainly Europe, North America and Asia. The startups represented operate both in the commercial and residential real estate markets.

A definition of Proptech given by CB Insights is the following: Proptech (also referred to as property technology or real estate technology) is a set of cross-industry technologies changing the way we research, rent, buy, and manage property.

The map is divided in three main areas: Search, Supervise and Sell. These three concepts refer to the different steps in the commercial or residential real estate customer journey, both for real estate professionals and end-customers.

This article first provides explanations on each area and sub-area, and then gives further insights from Proptech Capital on some solutions of particular interest to the fund. It also gives a brief overview on some of the use cases Proptech Capital built on these solutions, and for which it is looking for strategic partners – contact Proptech Capital for detailed information.

I/ Proptech Venture Map 2021

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1. Search Phase

The Search phase corresponds to activities related to searching for a property – for the end-customer to buy or for real estate agents to list them.

Brokerage Services: list and search activities carried out by an individual or a firm related to the sale or purchase of a property in exchange for a commission on the transaction.

Marketplaces: companies offering a platform designed to match two populations and make a transaction happen between them.

Data, Valuation and Analytics: companies whose activity consists of providing data, analytics and valuation tools to property managers and investors in order to enhance their opportunity-screening process and automate the valuation process, sometimes using Artificial Intelligence and data science techniques.

Virtual Viewing solutions: services dedicated at offering cutting-edge viewing technologies such as 3D and VR/AR/MR, to tour a property or improve the collaboration process in a development project.

Lease Guarantee and Financing solutions: companies offering innovative solutions to have financial access to a property, either by providing a lease guarantor or securing the financial deposit required.


2. Supervise Phase

The Supervise phase corresponds to activities carried out in the day-to-day activities of real estate professionals or related to the supervision of their core activities.

Investment and Crowdfinancing: this category includes platforms that allow individuals to invest in real estate, notably using blockchain, and also crowdfunding platforms that list investment opportunities for individuals to take a part in.

Manage & Operation solutions: companies in this category are providing products and services that help manage a property and supervise the relationship between landlords and tenants.

Space-as-a-Service and Smart Buildings solutions: this category includes startups building or operating a network of shared spaces – co-working and co-living, or offering smart building solutions using Internet of Things to improve one’s use of a building.

Agent tools: companies in this category are providing real estate agents with tools to assist them in their activity.

Project Management solutions: this category refers to startups that are building products designed to help construction stakeholders manage a real estate project by offering digital and technological solutions.


3. Sell Phase

The Sell phase corresponds to the last step of the customer journey, where a property is sold through different channels.

iBuyer solutions: the term iBuyer refers to online estate companies able to purchase a house in a quick period of time at a discounted price and then sell it through an online channel.

Hybrid agents: this category gathers startups that are offering online brokerage services disrupting the traditional estate agency model, with no physical touchpoints and low-fixed costs to sell a property.

Insurance & Closing: startups in this category are offering insurance for homebuyers and legal services aiming at protecting the buyer against any risks during the selling process.


II/ Insights from Proptech Capital

From its investment theses and its convictions on where the highest growth and most innovative opportunities are, Proptech Capital has taken an interest in some of these sub-areas beyond the broader overview and done further analysis and research on relevant trends.


1) iBuyers

iBuyer solutions are one of these sub-areas.

As mentioned, the term iBuyer refers to companies able to make quick online offers at a discounted price for properties, and which then sell it at a profit through an online channel. Companies in the US such as Opendoor or Offerpad have shown that this offer could fill a gap in the market as they provided distressed sellers with a convenient and quick process to sell their property, while still having a price around 90% of the market value. They quickly gained exceptional traction and revenues, with investors confident that they would keep growing. Opendoor raised $400 million in funding in May of 2018, totalling a $1 billion dollars in equity funding, while Offerpad raised $150 million dollars in both debt and equity. Knock also raised $400m in 2018.

The iBuyer market started in the US in 2014, with the inception of Opendoor. In 2018, in the United States, iBuyer companies accounted for c. 15,000 purchases and c. 10,000 sales, for a 0.2% market share in the country. This figure comes, for a large part, from the very limited geographies in which iBuyers currently operate.

However, in Phoenix, currently the main market for iBuyers, these companies accounted for c. 6% of all transactions, showing the large potential of these companies in the US.

Their growth also led traditional actors like Zillow or Redfin to launch their own iBuyer solutions. Meanwhile, the exceptional traction of US iBuyers is contributing to the emergence of a similar trend in Europe. For example, French iBuyer VendezVotreMaison.fr has reached €12 million in revenues in 2020, and ibuyers are emerging in most EU countries such as Greece (Protio), Spain (Prontopiso), Italy (Casa.io), UK (Nested), Finland (Kodit.io), and France(Unlatch, Homeloop).

Proptech Capital's analysis shows indeed that similar opportunities exist in Europe, where only few actors have this type of offer, often without having significantly scaled so far. Market trends show a growing demand for quick and efficient processes in real estate transactions, as an alternative to lengthy closes in purchases, as well as endless showings and negotiations, at a discount of 8 to 12%, which is well below those offered by traditional agents targeting"distressed" sellers. Indeed, selling a real estate asset through traditional means takes on average 4 to 6 months in Europe, with uncertainty that can make the process even longer, and a large part of sellers are ready to accept a moderate discount to avoid this. New valuation technologies using machine learning and data analytics algorithms are able to fill this gap and provide a meaningful competition to traditional real estate agents.

Below is a map summarizing the main existing iBuyers – or companies with a similar hybrid model, such as Nested – identified by Proptech Capital in the US and in Europe – i.e. a focus on the "iBuyer solutions" sub-area of the whole map:

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In the context of Odysseus Alternative Venture’s Asset Building approach, Proptech Capital is considering the launch of a real estate fund that could leverage this trend with investments in residential real estate assets at a discount. This fund could target the growing demand for quicker online processes, as well as for equity release, which is another growing real estate trend in Europe caused by the aging population and the projected growth in old-age dependency ratios. Equity release indeed offers new liquidity means to seniors, as it enables owners to access their property's value for more cash in retirement, and similarly to iBuyers, equity release platforms are appearing to answer this growing demand.

With the required funding, Proptech Capital could invest in European iBuyer and equity release platforms and co-develop its own real estate valuation algorithms and sourcing strategies with them, to build a real estate portfolio and ultimately conduct an IPO that would bring NAV premium returns to its investors.


2) Alternative real estate financing

Another trend Proptech Capital looks at with a particular interest is the alternative financing options for property investments, both on the supply side (property development and construction) and the demand side (mortgage loans), as well as the new valuation and investment methods relative to blockchain and real estate asset tokenization.

Proptech Capital mapped the main European actors in these three areas below - i.e. a focus on the "investment & crowdfinancing" sub-area of the whole map. This mapping focuses exclusively on Europe.

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a. Real Estate Asset Tokenization

The rise of blockchain, tokenization of assets and smart contracts can facilitate the development of real estate investment platforms and reduce transaction costs, making such investment more accessible. Most of the applications of blockchain in Proptech focus on using blockchain for data management or applying it for transactions.

Proptech Capital observed that there is a growing base of users that are more eager to have access to real-estate investment. On the business side, similarly to iBuyer trends, there is an incentive for real estate stakeholders to make transactions directly to reduce the cost structure in the distribution process of a real estate product. Blockchain thereby enables users to trade directly real estate assets using tokenized assets.

Meanwhile, smart contracts allow fast, secured and recorded transactions in a digital ledger that cannot be hacked, drastically reducing the number of required intermediaries.

b. Mortgage Loans

Proptech Capital noticed a growing number of real estate debt platforms which facilitate mortgage loans for individuals or companies with debt capital from alternative financing sources, such as crowdfunding, P2P lending, or non-bank institutional debt funds. These individuals back their loans on the property they are purchasing it with or on a property they already possess. Lenders invest in these loans with flexible amounts, fast processes and low fees.

A growing demand trend for these products is based on the buy-to-let approach, for individuals seeking to increase their rental portfolio and willing to secure a bridging loan in order to purchase a property. Some platforms, such as Landbay, are specialized in these buy-to-let mortgage loans.

Indeed, traditional credit actors are increasingly selective in their mortgage financing offers for individuals or companies looking to purchase real estate assets or make property-backed loans, offering an opportunity to these platforms.

This trend is especially attractive to Proptech Capital, which identified around 10 of these alternative finance mortgage credit platforms in the EU and mapped the main ones of the graph above.

Some of the mapped actors focus exclusively on mortgage loans, while others, such as LendInvest or EstateGuru have them as one of multiple offers.

With the necessary funding, Proptech Capital aims to aggregate some of these platforms and co-develop a build-up strategy in credit mortgage with them in Europe, to accelerate their growth and to create business synergies through tech integrations and consolidations.

c. Property Development Credit

Many actors have identified a need for property development credit and have developed platforms to provide that. Their observation is that traditional credit actors have become very rigid with credit to SMEs in construction or property development after the 2008 crisis and many of these property professionals struggle to find credit options.

These platforms provide professional property developers with access to equity and debt capital coming from private institutional investors, P2P lending and/or crowdfunding finance, depending on the platforms. As for mortgage loans, amounts are usually flexible, processes aim to be as fast as possible and fees are reduced to a minimum, in order to provide a convincing alternative to traditional investment options for investors, and to traditional liquidity means for borrowers.

As summarized by Wellesley Finance, the applications for these credit loans include:

  • New residential construction/developments

  • Commercial / mixed-use developments

  • Medium to heavy refurbishment

  • Permitted development rights

  • Bespoke Bridging opportunities

  • Structured finance

Similarly to credit mortgage, this opportunity could lead Proptech Capital to adopt a built-to-scale strategy with strategic funding partners, by investing with an SPV in this vertical and enabling these property development loan platforms to scale together in the European market.

About Proptech Capital

Proptech Capital is an investment platform managed by Mandalore Partners (formerly known as Odysseus Alternative Ventures) for real estate and insurance investors to derisk strategic investments and access new properties with technology.

Contact Proptech Capital to discuss a partnership or for more information:

Minh Q. Tran, minh@proptech.capital

Alchemy Research: Enhancing People Safety

Alchemy is the research lab for Mandalore Partners.

Accidents in the industrial space have always been a reality. Although their number has largely decreased since the industrial revolution and work-related accidents are much better treated, they remain a problem for companies and employees. 

Hopefully, galore new technologies are addressing that issue. Insurers are important players in that field. How can they best cater to employees needs after an accident? How can they reward good behaviour from companies leading to fewer accidents? How can more companies help reduce work-related accidents more broadly?

These are all essential questions that this report tries to assess. Below is a snapshot of the report.

For more information please contact us at research@mandalorepartners.com

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Alchemy Research: From Sustainable Agendas to Growth Opportunities

Alchemy is the research lab of Mandalore Partners. Below is a summary of the research on the future of insurance in search of a sustainable world.

Global warming, climate change and more broadly shifting towards a sustainable world are top priorities, especially among young people. They are directly linked to the activities of insurances who are deeply affected by secondary effects: property damage linked to extreme weather events, changing liabilities, health and life insurances impacted by new diseases etc. 

However, there is room for improvement and innovation to make a better world in a future. But this requires innovation, coordination, adequate transition and assessment of the right priorities. 

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Content of the report:

  • Snapshot of the situation and statement of the problem

  • Future opportunities

  • Strategies & initiatives

  • Innovation Pillars

  • De-risking decision making

  • From competitors to emerging players

  • Next steps

For more information, please contact us at research@mandalorepartners.com

Alchemy Research: The Digital Nomad

Alchemy is the research lab of Mandalore Partners. Below is the preview of our research report on the digital nomads.

The COVID-19 crisis and its consequences have shed light on a specific category of workers: the digital nomads. Although that kind of working habit has existed for some time, as they are gaining momentum, it becomes more and more important to understand and address their needs. 

How different are working conditions for digital nomads compared to regular workers? How specific are their needs? Where do digital nomads tend to establish themselves? How can global companies take advantage of this trend?

This report focuses on all these issues and tries to give a precise snapshot of the current situation and how to address best those needs in order to facilitate digital nomads’ lives but also to help insurers get a competitive advantage. 

For more information, please contact us at research@mandalorepartners.com

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Alchemy Research: Small and Medium Enterprises’ point of view on insurance solutions

Alchemy is the research lab of Mandalore Partners.

SMEs have always been a crucial part of a country’s economy. They do not only represent an important part for the country’s turnover but are also paramount in terms of employment. 

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Those classical SMEs are today joined by freelancers. 

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However, what is important to notice is that they both lack adequate services, especially regarding insurances to help them tackle their challenges. They feel that existing services do not cater to their needs, that they are too complex and inflexible. 

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It appears that those small companies tend to trust more new players who offer digitalized solutions for a more flexible and on-demand approach. From there, we can assess that historic insurers have not yet adapted their services by taking into account the interconnected value added services crucial for the development of SMEs. 

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This report focuses on the specific needs of SMEs and freelancers and how insurers ought to embrace them and adapt their solutions if they do not want to be left by the wayside.  

For more information, please contact us at research@mandalorepartners.com

Alchemy Research: The Elderly and Forever Young

Alchemy is the research lab of Mandalore Partners. 

 Worldwide, people live longer leading to a demographical shift and new issues. This quickly increasing greying world brings about specific implications in terms of health and well-being services. This report is an in-depth analysis of the room for innovation within the Elderly space and how insurers can build competitive advantage by addressing correctly that growing segment of the population. 

Below is a snapshot of the report, giving key answers on how to address the ageing trend of the population so that it does not become a curse. 

For more information, please contact us at research@mandalorepartners.com

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Alchemy Research: The future of Dental Care

Alchemy is the research lab of Mandalore Partners.

Dental care is among the top health concerns in the UK. This trend has been on the rise for and calls for innovation and adaptation.

This report focuses on the current situation of dental care especially in a COVID-19 area imposing stricter regulations for dental practices and assesses the potential for growth and innovation of the sector (in terms of services and technology) and that insurers ought to seize.

Below is a snapshot of the research.
For more information, please contact us at research@mandalorepartners.com

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Ninety Consulting: Insurance Innovation Blueprint

Ninety Consulting is a Partner of Alchemy, the research lab of Mandalore Partners. Below is the preview of Ninety’s report, Insurance Innovation Blueprint.

In our Insurance Innovation Blueprint, we examine the “how” of insurance innovation. How can it be more active? How can it be more productive? How can we get innovation more ‘right’?

This report addresses these questions and is designed for both innovators and non- innovators at major insurance businesses, whether they be primary carriers, reinsurers, or large broker groups. It is designed to help you assess how your organization does innovation and what might be an optimal innovation set up for your organization.

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Contents of the report

  • Building Blocks for Insurance Innovation: a toolkit for Chief Innovation Officers

  • Conquering the rollercoaster: the evolution of insurance innovation ecosystems

  • A unique model for every insurance business: a humility-led approach to innovation planning

  • Innovation ecosystem blueprints for insurers: a starting point for innovation capability design

  • Crafting the right innovation philosophy, and getting the people dimension right

  • Taking action: moving towards the Ladder model

For more information please contact us at research@mandalorepartners.com